икона за подаръкJe me pose en permanence la question de l’usage des canaux de diffusion, des messages et du rôle de ceux qui les consomment. Aujourd’hui, c’est Facebook qui à côté de ce que je peux attendre d’un moyen d’échanger avec mes concitoyens.

La date d’aujourd’hui est soulignée au rouge sans par un fait divers horrible. L’horreur humaine et les pires sentiments on secoué notre hexagone et sorti les gens de leur réserve.

Cet après-midi, un de mes “amis” Facebook publie une photo de guillotine avec le sous-titre “C pour quand le retour de la bonne veille guillotine, pour les tueurs d’enfants, un beau symbole de séparer la tête du reste…” là, je me pose la question suivante : et si je ne suis pas d’accord ? si ma conviction personnelle est que “tuer, même le pire salopard du monde n’est pas la solution”, je fais quoi? Sur Facebook j’ai 5 solutions possibles [ne rien faire] , [j'aime ], [commenter], [envoyer un message personnel] ou [enlever de la liste d'ami].

Le [j'aime] est évidement inapproprié, [enlever de la liste d'ami] n’a rien de constructif et serait stupide, car je trouve sympa de pouvoir garder contact avec cet “ami” pour d’autres types d’échanges. Je suis donc condamné à l’inaction [ne rien faire] ou la prise de position publique [commenter] / ou privé [envoyer un message personnel]. L’usage de Facebook est plutôt adapté à laissé la place aux commentaires positifs, encouragements…  la prise de position (et le contre argumentaire qui l’accompagne) est assez mal vécue, ça crée rapidement un sentiment d’agression envers l’émetteur alors que le bouton [j'aime] est clairement orienté vers l’approbation du contenu du message. Dans ma boîte à idées aujourd’hui, un bouton [je n'aime pas] pour pouvoir aussi dire que l’on est pas d’accord sans sortir l’artillerie lourde.

PS : Ce soir, c’est l’absurdité sémantique du bouton “j’aime” qui me saute aux yeux quand il sert à réagir à un article parlant de meurtres d’enfants…