L’équipe du Human Computer Interaction Institute a développé un bracelet qui s’enfile comme un tensiomètre et capte ces ondes de choc. En analysant les réactions aux tapotements sur la peau, il est possible d’utiliser le bras comme interface d’entrée pour le contrôle de machines. Coupler cette interface naturelle avec un (pico)projecteur permet de transformer sa peau en écran tactile.
La miniaturisation de l’électronique pourra trouver un fort intérêt à limiter la taille des interfaces d’entrée et utiliser des surfaces existante comme “input”, une table, un mur… c’est d’ailleur l’objet de cet autre projet de la recherche Microsoft : Light Space
]]>Il y a quelques années que je vous parlais ici même de l’émergence de projets de recherche utilisant le doigt sur une surface plane comme interface homme machine. Des travaux tactiles de Jeff Han (Multi-Touch Interaction dont je vous parlais ici) à ceux sans contact de Andy Wilson (Touch Light, présenté à Laval Virtual en 2006) en passant par le prototype Tactapad (dont je vous parlais ici).
Toutes ces réflexions ont porté leurs fruits, des produits grand public, Apple et Microsoft on choisit des échèles différentes, la version de poche pour l’iPhone, la version mobilier pour table tactile (et tangible) Surface. Deux bons exemples des usages actuels : Le tactile localisé. C’est-à-dire que l’on touche l’écran pour interagir (comme les travaux de Jeff Han cités ci-dessus). C’est un concept ergonomique très simple pour nos petits cerveaux, mais qui pose un problème pour le généraliser à un ordinateur personnel : nos doigts masquent la partie de l’écran que l’on touche.
Pour des travaux de précisions, cela devient vite un frein (j’imagine difficilement travailler sur le d’illustration vectorielle sur un détourage photo ou sur un tableur chargé de mini-cellules sans un pointeur ultra-précis. La plus grosse évolution à attendre pour le tactile localisé est la détection de la présence du doigt avant le contact avec la surface (comme les travaux d’Andy Wilson cités ci-dessus). Cette évolution arrivera dans les 2 ans à venir d’après moi, Apple est déjà sur le coup avec le dépôt de son brevet # 20110007021.
Pour conclure sur ce point, en terme d’ergonomie, ce type d’interface est adapté aux périphériques mobiles (que l’on a en main ou sur ses genoux) , pas à un écran vertical (trop de fatigue musculaire en cas d’utilisation longue).
L’avenir de ce type d’IHM pour nos bons vieux postes de travail est donc ailleurs, à mon avis sur le tactile déporté : c’est-à-dire que la surface que l’on touche, caresse et tapote n’est pas l’écran. Actuellement c’est nos bons vieux trackpads qui se chargent de ça. Intégrés aux ordinateurs portables, ils colonisent maintenant nos postes de travail avec des versions de bureau. On voit même émerger des produits hybrides regroupant des fonctions de tablette graphique et trackpad (comme la gamme Bamboo Touch chez Wacom).
Alors, me direz-vous, si cela existe, en quoi est-ce le futur ? Et bien, vous répondrai-je, parce que la limite actuelle est que ces dispositifs permettent de contrôler un unique pointeur, on est loin du multitouch. Donc, soyons précis, l’avenir est le tactile déporté multitouch (comme le Tactapad cité ci-dessus). Et là c’est la course à l’innovation, de nouveau Apple est en course avec du dépôt de brevet dans ce domaine. L’élargissement du trackpad sur les portables est une piste sérieuse, ça laisse la place pour 2 mains. (Voir le brevet )
Qui dit nouvelle interface d’entrée (sous les doigts) dit nouvelle interface graphique (sur l’écran) pour cela les travaux du designer Robert Clayton Miller de l’agence de conception Web Tonic Blue [publication en 2009] apportent de bonnes idées. Je vous laisse découvrir cette vidéo très bien faite :
]]>La version 3 (celle que j’utilise) à déjà un capteur optique réglable (jusqu’à 2600 dpi) 4 boutons et une molette cliquable. La version 4, sortie en 2010, intègre un bouton supplémentaire (sous le pouce) et un réglage possible sur la souris de la vitesse du pointeur. Plus d’info sur le site d’Evoluant
Maintenant disponible sur Amazon.
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Voici une nouveauté qui permet de continuer à réfléchir aux évolutions de nos périphériques traditionnels : le clavier Engage : automatiquement ergonomique.
Le paradigme de départ est simple : l’inconfort ou la douleur d’un utilisateur de poste informatique est essentiellement lié à la position statique et aux mouvements répétitifs sur les touches ou boutons. Donc une solution est proposée par ce nouveau produit de la société Smartfish : il suffit de faire varier la position du clavier au fur et a mesure de son utilisation pour que les mouvements de l’utilisateur soient variés. Qui dit faire varier, dis motorisation du clavier. Il est ainsi capable de s’ouvrir se refermer ou se soulever automatiquement.
Je serai intéressé de savoir si c’est réellement en fonction de la frappe ou un mouvement perpétuel…
Plus d’info : Engage-Keyboard
Au passage, passez-donc voir leur souris Whirl-Mouse, un concept mouvant intéressant.
]]>Le produit lui même semble tout à fait intéressant, c’est une interface tangible de type “table” qui permet d’interagir avec différentes fonctions à l’aide de ses doigts. L’interface et ses principes d’interaction étant fortement inspirés de ce qui ce que des dizaines de laboratoires et de créatifs du monde entier proposent déjà depuis 2 ans, cela semble tout à fait réussi.
Pour une fois, aucun bouton “start” avec le logo Windows ne semble faire ingérence dans ce bel objet, enfin une innovation de la part de Microsoft.
Pour conclure ce billet engagé, je remercie Microsoft d’avoir mis la main au portefeuille, élaboré une jolie campagne de communication et envoyé Bill Gates lui montrer le bébé aux Télés, cette initiative permet de révéler ces technologies au grand public et à lancer l’industrie des périphériques tactiles grands formats, c’est le point positif.
]]>Ce Optimus Upravlator keyboard ressemble à un écran de 10.8″ séparé en 12 compartiments. Chacuns d’entre eux est « cliquable » sur ses quatre cotés et en son milieu. Si on compte bien ça équivaut à 5 x 12 = 60 zones cliquables pour 12 mini écrans… ça laisse de la marge pour paramétrer une sympathique interface intuitive.
Vous avez jusqu’au second semestre de 2007 pour faire fleurir les idées créatives en attendant sa sortie, et voir si cela vaux le prix qui lui sera attribuer… À suivre
plus d’info
3D Connexion, la filiale de logitech spécialisé dans les périphériques de pointage et manipulation 3D vient de présenter son nouveau produit d’entrée de gamme , le SpaceNavigator Personal Edition (59eur).
Pour le terriens normaux qui ne connaissent pas le principe d’un contrôleur 3D, sachez que ce genre de périphériques est capable de manipuler un objet ou une scène 3D selon 6 degrés de liberté (alors qu’une simple souris n’en a que deux, haut-bas et droite-gauche). Là c’est 3 translation (avec la profondeur) et trois rotations qui sont captés par le périphérique. L’objet est compatible avec Sketchup et Google Earth en plus des applications pro courantes. Pour le moment, seul un driver Windows est disponible, mais le driver mac ne saurait tarder> le driver Mac est désormait disponible
]]>Dans la pratique c’est un capteur de proximité pas trop cher. Domage que l’USB ne serve qu’a l’alimenter, on aurait pu l’utiliser pour de sympathiques petit jeux sinon…
Pour un détecteur de proximité plus opérationnel, allez donc voir chez Interface Z
]]>Ce joli jouet offre un contrôl tridimensionnel en translation (3DOF en retour d’éffort comme le Phantom Omni ), pour les rotations il faudra attendre une futur version ou se rabattre sur les leaders actuels du marché de l’haptique, Sensable et Haption.
Merci à notre ami CB (dont je vous conseil le Blog) pour l’info
Le premier exemple est l’utilisation de capteurs gyroscopiques, accéléromètres & co dans les nouvelles générations de consoles de jeux. Nintendo avec sa Wii (anciennement nommée révolution) à lancé la mode de l’interactivité accentuée et de la non passivité du joueur. Copié par Sony, les futur Play Station seront égalements équipés de gyroscopes.
Autre exemple, les lunettes écran vendues pour le grand public dans le secteur de la téléphonie et la télévision mobile. Le précurseur était Orange qui proposait un produit estampillé de son logo, et plus récemment, le coréen Kowon qui présente un model a prix tiré vers le bas.
Sans parler d’une réelle démocratisation de ces gadgets, nous avançons vers un monde ou la RV et la RA feront partie du quotidien.
Logitech le vend en complément du NuLOOQ tooldial, la partie logicielle qui affiche une petite roulette personnalisable à l’écran. Si vous ne voulez que le logiciel, c’est possible, configurez votre souris préférée ou une touche au clavier et le tour est joué.
Vendue 149$ et uniquement pour Mac le gadget deviens moins attractif mais saura sans doute intéresser les futuriste qui cherche pour leur application immersive de nouveaux périphériques intuitifs.
]]>Réponse : Optez pour une souris Verticales, un nouveau concept intéressant qui donne de drôles de bêtes.
Je vous ai trouvé les liens des principaux concepteurs:
Alos si vous avez l’occasion de tester, debout là dedans, j’attend vos commentaires.
]]>Étant victime du syndrome du canal carpien (douleur au poignet due à une mauvaise position de travail et des mouvements répétitifs) je suis particulièrement sensible à l’ergonomie du poste de travail et à la qualité des périphériques de pointage (souris & co).
En creusant un peu sur la grande toile, on recense un certain nombre de témoignages de personnes qui délaissent les bonnes vielles souris pour des dispositifs de pointages plus ergonomiques.
Ce sont ces points que je vais détailler dans la Catégorie ergonomie.
Liens :
http://www.inrs.fr/htm/le_travail_sur_ecran.html http://www.franceweb.fr/sosinformatique/poignets.html
Liens : http://www.matoo.com/
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