Parmi les différentes installations artistiques, mon coup de coeur est l’installation “RE” de Bram Snijders & Carolien Teunisse.
Imaginez une salle blanche dans laquelle se trouve une installation d’un mètre carré constitué de quatre trépieds. Sur celui disposé au centre, un vidéoprojecteur, sur les 3 autres des simples miroirs.
Le concept est simplissime, via le jeu de miroirs le vidéoprojecteur projette sur lui même une enveloppe numérique dynamique, bluffant.
Plus d’info sur le festival scopitone : http://www.scopitone.org/
]]>
Ce jeune homme à l’art de s’adresser à sa génération en mêlant la culture « geek » aux objets du quotidien. Mon coup de cœur du jour est pour ce simple ouvre-bouteille frappé CTRL+O (raccourcis clavier pour ouvrir un fichier informatique). Métaphore simple et efficace pour ce sympathique objet,
Artemy avait usé du même détournement pour la gomme Deletus ou la punaise Orbiculus
Pour le plaisir, consultez donc ces quelques autres objets :
Spectrus (fan de Pink Floyd lui aussi ?)
Povodokus (n’oublie pas de descendre le chien)
]]>
Et puis viens le moment où tout bascule, la première embuche, on touche un ennemie ou l’on tombe sur un pic : pas de perte d’énergie, pas de perte de vie, pas de retour en début de niveau, juste le temps qui s’arête. On découvre alors l’utilité d’un second bouton qui permet de remonter le temps et corriger son erreur. Et puis, bien sur, ça se complique, on comprend que tout n’est pas si simple, certains éléments subissent les retours dans le temps mieux que d’autres, de subtiles mécanismes de jeux digne des meilleurs casse tête pointe le bout de leurs nez.
Il est disponible sur Xbox, PS3, PC et Mac via des plateforme de téléchargement.
]]>
Encore une confirmation, nos voisins belges ont un dont pour la BD, c’est du moins le cas de Bernard Yslaire qui à su interrompre sa série Sambre pour accoucher de XXe Ciel en changeant de siècle.
En retraçant l’Histoire d’Eva Stern, née en 1900 et en fin de vie en 1998, Yslaire nous entraine dans une relecture du 20ème siècle à travers une histoire du photoreportage et l’avènement d’internet. Les Hommes volants, l’espace, la photographie, la mort, l’éternité et la psychanalyse se mélangent dans un subtil récit.
Ce qui est nouveau dans la narration d’Yslaire, c’est à la fois l’usage d’un dessin photoréalisme et d’un montage (mise en page) numérique novateur. Une Frise chronologique rythmée par des arrivées d’e-mail d’un certain @nonimous, l’esprit de Franck Stern, le frère d’Ema, à t’il rejoint le web pour l’éternité ?
N’y cherchez pas de réponse, profiter de ce voyage intemporel à travers un siècle riche en histoire.
Dans la série :
]]>
(Cliquez sur l’image pour voir le résultat…)
]]>La version 3 (celle que j’utilise) à déjà un capteur optique réglable (jusqu’à 2600 dpi) 4 boutons et une molette cliquable. La version 4, sortie en 2010, intègre un bouton supplémentaire (sous le pouce) et un réglage possible sur la souris de la vitesse du pointeur. Plus d’info sur le site d’Evoluant
Maintenant disponible sur Amazon.
]]>
Gilbert Garcin est un jeune premier de 80 ans. Une vocation de photographe qui lui est venu comme un passe temps de retraité. Un joyeux cocktail : le personnage qui se met en scène est constitué d’une bonne partie de Gilbert Garcin, une pincée de Tati, un soupçon d’Hitchcock et une poussière de Magrite. Au delà de la mégalomanie et de l’exercice de style, un véritable talent !
Je recommande ce beau livre, Mister G. chez Filigranes Editions. La couverture à l’ancienne et la finition arrondie des angles façon carnet Moleskin™ sublime le charme de ces clichés/montages noir et blanc.
]]>Numéro 1 : Pink Floyd : The Wall
Il fut une époque ou la musique nomade rimait avec Walkman, et dans cette époque, ma plus grande claque a été The Wall.
Bien sûr, il y a le choc de la découverte de Pink Floyd et de la créativité dans les morceaux et leur enchainement, mais quel bonheur de l’écouter au casque.
Ma première vraie expérience de stéréo. Face A, Face B, puis re-Face A….
20 ans plus tard, le son est numérique, mais je garde ce même plaisir.
Numéro 2 : Serge Gainsbourg : Mélodie Nelson
Le concept album par excellence, la basse, les cordes, le rythme, la plume de Gainsbourg, le parlé chanté et cette narration qui progresse de piste en piste. Tout ce qui m’a plus dans Mélodie Nelson que j’aime à retrouver chez des chanteurs plus contemporain qu’il inspire encore : Loic Lantoine, Bastien Lallemand, Alexis HK et quelques autres héritiers (voir numéro 5) . Outre Atlantique, c’est le Californien Beck qui a du flasher sur Mélodie Nelson et qui lui rend hommage à travers le titre « Paper Tiger » sur l’album « Sea Change » ; qui a parlé de copier collé musical ?.
NDLR : Il serait injuste d’oublier l’autre concept album indispensable de Gainsbourg, « l’homme à tête de chou » qui mérite une attention équivalente… mais bon, choisir 5 albums sur des centaines n’est pas choses faciles.
Numéro 3 : Miossec : Boire
L’album qui racle, la guitare sèche et la voix enfumée, un disque écrit avec les tripes et qui sent l’alcool. Ça donne envie de passer à Brest boire une bière sur le port, puis ça donne envie de ne plus avoir envie d’être ce que l’on est, puis ça donne envie d’une deuxième bière et l’aller de courir sous la pluie, et puis ça donne envie de vivre, vivre jusqu’à l’excès. Christophe Miossec à se dont de nous emmener avec lui dans ses pensées nocturnes.
J’ai du laisser le CD tourner en boucle un an dans mon autoradio avant de me résoudre à l’y déloger…
Numéro 4 : Nitin Sauney – Beyond skin
Britanico-Indien, Nitin Sauney a su mélanger ses deux cultures. Beyond skin est à la fois traditionnel, pop, ethno, tout en gardant un concentré de créativité.
Un petit Ovni à l’époque où je l’ai découvert, c’est l’album qu’il est agréable de ressortir en début de soirée, quand on a allumé quelques bougies et qu’un bon ami passe à l’improviste.
Toujours le même plaisir à l’écouter et à le partager.
Numéro 5 : Florent Marchet – Rio Baril
Parmi les héritiers de Gainsbourg dont je parlais plus haut, il y a Florent Marchet. Le nouveau. Souchon ai-je entendu dire, sans doute parce que sa petite voix simple et douce qui sait dire les choses qui font mal, comme Souchon avec « le dégout » à son époque. Dans l’actualité (sept 2010), c’est l’album « Courchevel » qui fait parler de Florent Marchet, et même si ce nouvel album mérite tout les compliments que lui accordent les critiques, pour moi c’est l’album « Rio Baril » qui reste en tête. Justement parce qu’il est construit comme un vieux Gainsbourg avec en plus un art du changement de point de vue, de l’ellipse et une narration musicale qui complètent les textes incisifs et cette voix limpide.